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La conjoncture en bref

Selon l’Enquête conjoncturelle d’automne de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), l’année 2024 se révèle plutôt positive pour la majorité des entreprises genevoises. En effet, pour trois quarts des entreprises, la marche des affaires est jugée satisfaisante ou bonne. Cette tendance est encore plus marquée parmi les entreprises de plus de 30 collaborateurs, dont 86% se déclarent satisfaites de leur activité. Cependant, l’industrie contraste fortement, avec 36% des répondants annonçant une situation difficile qui pourrait même se dégrader davantage au-delà de six mois (38,5% des entreprises anticipant une situation mauvaise ou médiocre).

 

Marche des affaires actuelle à 6mois par CCIG

 

Les enquêtes conjoncturelles de la CCIG

Chaque année, la CCIG mène deux enquêtes conjoncturelles : une au printemps et une autre en automne. Sauf mention contraire, les résultats présentés sur cette page sont issus des dernières éditions de ces enquêtes. L’enquête de printemps 2024 a été conduite en février 2024 et s’appuie sur 531 réponses exploitables. Cette année, la partie thématique de l’enquête était consacrée à l’aménagement du territoire. Vous trouverez ces résultats sur notre page dédiée à cette thématique.

 

Niveau de satisfaction

Une très bonne année 2023

Pour 2023, la satisfaction globale des entreprises s’établit à 3,3 sur 5, en légère hausse comparée à 2022 (+0,1). Près de la moitié des entreprises genevoises ayant répondu à l’enquête considèrent que l’année a été bonne (37%), voire très bonne (10%). À l’inverse un petit quart des répondants ont vécu une année difficile (20%) ou très difficile (2%).

Comparée à 2022, le niveau de satisfaction s’est amélioré avec une hausse de 7 points pour les entreprises ayant annoncée une bonne année et une baisse de 5 points pour celles ayant vécu une année difficile.

La satisfaction est plus élevée pour les entreprises de plus de 100 collaborateurs et dans les secteurs du tourisme, de l’industrie, de l’énergie-environnement, de la finance et de l’horlogerie-bijouterie.

 

ECP 2024_Niveau de satisfaction : Général par CCIG

 

Toutefois, l’année écoulée a été jugée difficile ou très difficile par 22% des répondants, essentiellement dans les domaines liés à l’automobile, à la chimie-pharma, au négoce ainsi que dans la santé.
La santé est un secteur qui reste sous tension en raison de facteurs structurelles contradictoires. Les besoins augmentent, mais la pression sur les prix et la pénurie de main d’œuvre sont autant de défis.
La pharma a connu de forts investissements durant la pandémie de COVID, aujourd’hui, alors que la situation se normalise, les résultats paraissent décevants par effet de contraste.
Les autres secteurs tournés vers l’export, comme le négoce et l’horlogerie ont été confronté à des facteurs exogènes.

 

Carrousel ECP_Satisfaction par CCIG

Rentabilité, chiffre d'affaires et investissements

Rentabilité

La rentabilité a progressé pour 43% des répondants cas alors qu’elle a diminué dans 25% des cas (contre 44% et 24% respectivement en 2022). Pour 17% des répondants, la hausse aura été supérieur à 10.

Les grandes entreprises ont connu une année légèrement meilleure que les plus petites sans que l’on puisse parler de différence importante. Seul les très grandes (500+) se sont démarqués favorablement.

 

Carrousel ECP_CA et rentabilité par CCIG

Chiffre d'affaires

L’évolution du volume d’affaires est bonne, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation (identique à 2022), alors que 24% d’entre eux enregistrent une diminution (21% en 2022).
Les entreprises dont l’effectif compte entre 10 et 499 employés ont eu des résultats assez homogènes autour de la moyenne. Les très grandes entreprises (500+) ont enregistré une année excellente (81% rapportent une hausse du CA). Les ventes des micro-entreprises (1 à 9 employés) ont légèrement moins progressé (46% ont connu une hausse).

 

Investissements et autofinancement

Le montant cumulé des investissements, qui était très élevé ces 12 derniers mois, devrait toutefois reculer de 19% l’année prochaine.

 

ECA 2024_Investissement par CCIG

 

La capacité d’autofinancement est restée satisfaisante ou bonne pour plus de trois quarts des entreprises nonobstant une légère dégradation. Le pourcentage de répondantes annonçant une marge mauvaise ou médiocre est passée de 19% en 2023 à 23% en 2024.

 

ECA 2024_Marge d'autofinancement par CCIG

 

Marché du travail

Les entreprises embauchent 

En matière de recrutement, 29% des entreprises sondées ont procédé à des embauches en 2024. Pour l’année en cours, l’industrie se distingue par un contraste marqué, avec des augmentations (35%) et des baisses (19%) de l’effectif supérieures à la moyenne. Ces données confirment une dynamique positive pour l’emploi, bien que certains secteurs se montrent prudents ou éprouvent des difficultés à recruter. En effet, l’année prochaine, les recrutements devraient légèrement marquer le pas ; le nombre d’entreprises prévoyant d’embaucher est en recul de six points pour s’établir à 23%. La semaine de 40 heures s’impose chez 59% des entreprises, et le temps partiel est à la hausse, représentant 34% de l’effectif des répondants.

 

Carrousel ECA + ECP_Effectif par CCIG

Hausse des salaires réels en 2024 et prévisions pour 2025 
En moyenne, les salaires ont progressé de 1,8%, soit au-delà des 1,2% d’inflation projetée pour 2024. Deux tiers des entreprises sondées ont accordé une augmentation cette année. Les salaires réels devraient progresser encore plus fortement en 2025 grâce à hausse moyenne des rémunérations stable (1,6%), mais une inflation en fort recul (0,7%). 
Fin 2023, 60% des entreprises ont versé un 13e salaire et/ou une gratification. 
Concernant les investissements, un tiers des répondants en prévoient dans les douze prochains mois (stable comparé à 2023).  

 

Commerce international

Les exportations genevoises sont comparativement plus équilibrées qu’en moyenne nationale. L’Union Européenne reste certes le plus grand marché extérieur, mais ne représente que 35% des exportations contre près de 50% au niveau national.

Pour les autres marchés, on retrouve une distribution homogène comprise entre 15% et 19%.  

Cette diversification s’explique par le fait que les principaux biens d’exportations genevois (montres, joailleries, et chimie) sont exportés à travers le monde entier. À noter toutefois, que pour 20% des entreprises genevoises, l’UE représente plus de 50% des exportations. Une relation commerciale apaisée avec l’UE est indispensable pour les entreprises genevoises et tout particulièrement pour ces 20%.  

 

Diversification vers d’autres marchés 
Si l’UE demeure un partenaire incontournable, trois quarts des entreprises interrogées souhaitent que la Suisse renforce ses relations commerciales avec d’autres partenaires. Les trois marchés à renforcer en priorité sont les États-Unis (51%), la Chine (41%) et l’Inde (37%). Les éléments considérés comme les plus importants pour un accord de libre-échange sont l’allégement de la charge administrative (68%), suivi de la protection contre le dumping social et environnemental (45%) et de la protection de la propriété intellectuelle (35%). Les entreprises souhaitent donc avant tout des relations simplifiées, prévisibles et équilibrées. 

 

 

ECA 2024_Quels marchés devraient être prioritaires ? par CCIG 

 

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