La protection du climat est un investissement rentable, car elle favorise l’innovation et la croissance en Suisse. C'est connu, chaque année, près de 8 milliards de francs suisses sont dépensés pour importer des énergies fossiles. Cette forte dépendance vis-à-vis de l’étranger n’est pas une fatalité. La nouvelle loi sur le CO2 visait précisément à libérer progressivement la Suisse de cette situation et à conserver dans le pays les importantes sommes d’argent qui le quittent inutilement.

Les entreprises qui investissent dans des mesures climatiques en auraient tiré un avantage. Malheureusement, le peuple en a décidé autrement. Le refus de cette loi démontre que l’augmentation de la fiscalité est une réelle préoccupation des ménages en Suisse même lorsqu’il s’agit de protection de l’environnement. Toutefois, la Suisse ayant signé les accords de Paris, il conviendra de trouver une alternative pour atteindre les objectifs qu’elle s’est engagée à respecter.