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Le travail, c’est la santé : en théorie !

CCIG
Posté le 29/03/2017
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La santé durable au travail ne doit pas être négligée. Des politiques existent au sein de certaines entreprises pour réenchanter le cadre professionnel, afin de motiver tous les collaborateurs.

La dernière réunion «First», organisée ce 28 mars par le réseau Rézonance à la FER (Fédération des Entreprises Romandes) était consacré à ce thème à la mode, qui préoccupe beaucoup les managers. Comme l’a dit en introduction Véronique Kämpfen de la FER, un quart des actifs se dit stressé, voire épuisé, provoquant baisse de productivité ou de créativité et absentéisme chronique. De fait, les coûts cachés représenteraient jusqu’55% des coûts réels d’une PME.

Le panel participant était composé de six spécialistes entre autres. La psychologue Agnès Gabirout a pointé du doigt trois sources de dysfonctionnement : le conseil d’administration, l’encadrement et les simples employés. Dans le 1er cas, il ressort une incohérence sensible entre les intentions et les actes des chefs. Dans le 2e cas, l’efficacité des cadres est essentielle. Dans le 3e cas, le personnel est appelé à se connaître et à collaborer. Mais des experts, comme les ligues de la santé, existent pour améliorer la situation.

Le conférencier Jochen Peter Breuer est spécialisé dans le rôle des émotions comme équilibre d’une entreprise, où il y a trop de non-dits entre les gens. Concrétiser la communication au sein d’une équipe par un objet peut servir de déclencheur pour lutter contre le virus émotionnel. Les tensions (lutte de pouvoirs ou conflits d’intérêts) doivent s’exprimer. M.Breuer a souligné le «syndrome de la machine à café» où chacun règle ses comptes, mais sans régler le problème. Une métaphore symbolique peut être salvatrice, car elle fait le tour de l’entreprise, qui s’en sert de référence. Par exemple, une société comparée à une mule trop chargée pourra être vite identifiable et réparable par chacun.

En conclusion, M. Breuer a suggéré de prendre conscience des choses, de les dédramatiser et les partager. A ses yeux, il faut faire lever trois barrières psychologiques : l’aboutissement d’un projet, la confiance en l’avenir et le besoin de reconnaissance.

 

 

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