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A la découverte de l’économie réelle

Nathalie Hardyn
Posté le 05/03/2020
Opinions

L’une des missions fondatrices de la CCIG est de bâtir des ponts entre les mondes politique et économique. Ernest Pictet, lors de la séance constitutive de la Chambre de commerce de Genève, en 1865, a déclaré que « l’un de ses principaux devoirs sera d’éclairer le gouvernement cantonal et fédéral de ses renseignements (et) de leur adresser des demandes et des suggestions. »

« Des demandes et des suggestions », la CCIG n’en est pas avare. Mais pour ce qui est d’« éclairer », quoi de mieux que de permettre aux élus locaux de se rendre compte par eux-mêmes de la réalité des entreprises, en s’immergeant au cœur de leurs activités ? Les visites mises sur pied par la CCIG rassemblent à chaque fois nombre d’élus (ou candidats) du Grand Conseil et de conseils municipaux. Si ces opérations rencontrent un franc succès, c’est qu’elles concernent des lieux aussi variés qu’une multinationale ou un artisan chocolatier. Et surtout elles répondent à une demande croissante de proximité de la part de nos élus.

Quatre rencontres sont déjà au programme cette année, autour d’un concept en trois temps : un exposé de l’entreprise hôte, une visite in situ et un apéritif de réseautage. Une formule dynamique qui permet au politicien, quel que soit son parti, de récolter des informations pratiques. Il découvre les liens de cette entreprise avec les territoires extérieurs, les problèmes administratifs qu’elle rencontre (ou non !), les réalités fiscales qu’elle doit assumer, les innovations du moment ou encore ses actions en faveur du développement durable. Autant de points qui lui seront utiles durant son mandat pour voter de façon éclairée, voire pour actionner le bon levier parlementaire.

Dans le cadre de ce programme, des fleurons de l’économie genevoise, des sites industriels ou sociétés de service souvent peu accessibles ont accepté d’ouvrir leurs portes. Genève regorge d’entreprises inventives, désireuses d’appliquer les meilleures pratiques tant dans le cœur de métier que dans leur gestion et, surtout, qui ne tendent que vers un but : que le fruit de leur activité profite au plus grand nombre au travers de la valeur ajoutée créée pour le canton.

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