ou Login MyCCI
X
Menu

2019 : une bonne année pour les entreprises genevoises

CCIG
Posté le 15/04/2020
Nouvelles

La 20e Enquête conjoncturelle de la CCIG montre qu’en 2019, plus de quatre entreprises sur dix ont connu un exercice satisfaisant. A l’inverse, un tiers des TPE et indépendants ont qualifié 2019 d’année compliquée.
Il est à noter que l'enquête s'est clôturée juste avant le semi-confinement dû à la pandémie.

Pour 41% des entreprises, l’année 2019 a été bonne ou très bonne (36% pour l’année 2018 mais 46% pour 2017). Elle a été difficile ou très difficile pour 25% (29% l’année dernière) d’entre elles. Comme l’an dernier, les très petites entreprises (jusqu’à 9 employés) sont plus affectées : elles sont 34% à avoir trouvé 2019 difficile à très difficile, alors que cette proportion tombe à 18% et 26% respectivement pour les entreprises de 10 à 49 personnes et celles de 50 à 99 personnes.

Deux secteurs se distinguent particulièrement : celui de l’énergie et environnement ainsi que les TIC (technologies de l’information et de la communication). 60% des répondants ont déclaré avoir eu une année « bonne » à « très bonne »). Ils sont suivis de l’assurance, avec 54%. A noter que l’industrie a vécu une année fortement contrastée : si 43% des répondants la considèrent de bonne à très bonne, 50% l’ont trouvée difficile à très difficile.

Croissance des affaires
Pour 49% des entreprises, le volume d’affaires 2019 est en croissance par rapport à 2018 (avec une augmentation supérieure à 19% pour 14% des répondants). Il a diminué pour 26% des entreprises.  La rentabilité a également crû : 43% des répondants (contre 35% l’an passé) ont connu une hausse de leur rentabilité (dont 15% de plus de 10%), qui a toutefois diminué pour 25% des entreprises. Plus la structure est grande, plus son volume d’affaires est élevé. S’agissant de la rentabilité, mieux vaut avoir entre 40 et 499 employés : elle a augmenté pour 50% des entreprises dans ces tranches.

Les PME ont engagé en 2019
Au plan des effectifs, la situation est calquée sur celle des deux années précédentes. 29% des répondants ont embauché (28% en 2018) et 14% ont diminué leurs effectifs (13% l’an dernier). Plusieurs secteurs ont embauché significativement, davantage que la moyenne : la chimie (50%), l’assurance (47%), le bâtiment (45%) ainsi que la santé (43%). Ce dernier avait, l’an passé également, embauché largement plus que les autres branches. A l’autre extrémité du spectre, l’horlogerie-bijouterie a débauché bien au-dessus de la moyenne (35%), de même que la santé (29%) et l’industrie (21%).

A noter que la santé est sortie des moyennes, tant pour l’augmentation d’effectif (43% des répondants du secteur ont embauché), comme cela avait été le cas l’an dernier, que pour sa diminution (29%). Il est à noter que, pour les entreprises qui ont engagé des collaborateurs, l’augmentation d’effectif a été en moyenne de 17%. A l’autre extrémité de l’échelle, la diminution a été en moyenne de 2%.

Comme l’an passé, la hausse des effectifs est corrélée à la taille des entreprises : plus la structure est grande, plus elle tend à recruter des collaborateurs. Ainsi, 16% des répondants comptant de 1 à 9 personnes ont augmenté leurs effectifs, mais ils sont 45% à l’avoir fait dans la tranche de 50 à 99 personnes. Toutefois, pour les sociétés comptant plus de 500 collaborateurs, la proportion diminue à nouveau (36%).


L’Enquête conjoncturelle de la CCIG
L’Enquête a été conduite du 13 février au 20 mars 2020 (avant le semi-confinement de Covid-19). Le questionnaire a été adressé à 2200 entreprises. 492 entreprises ont répondu, soit un taux de réponse de 22%.

Les secteurs sont représentés de manière relativement homogène avec une dominante des secteurs « conseils » (19% des réponses) et « bâtiment » (12%). À noter également que 41% des réponses proviennent de petites entreprises de moins de 10 employés et 77% de sociétés de moins de 50 salariés.

53% des entreprises répondantes réalisent plus de 90% de leur chiffre d’affaires en Suisse ou avec des clients domiciliés en Suisse, tandis qu’à l’autre extrémité du spectre, 14% y réalisent moins de 10%.

0 commentaire


Les commentaires sont modérés avant d'être publiés