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Consommer local, un levier de relance à portée de chacun

Vincent Subilia
Posté le 01/07/2020
Opinions

Diverses mesures décidées ces derniers jours par le Grand Conseil genevois visent à soutenir des secteurs économiques particulièrement touchés, tels que le tourisme et la viticulture. Sa méthode ? Faciliter la consommation domestique. C’est ainsi que 40 000 chèques de 25.- francs seront distribués aux résidents afin qu’ils les utilisent dans les cafés, restaurants et autres bars du canton. 25 000 chèques d'une valeur de 100 francs seront, eux, destinés aux personnes qui ont réservé un séjour d'au moins deux nuits dans les hôtels et chambres d'hôtes agréés du canton. Enfin, lors de l’achat de vins genevois pour un montant minimal de 1000 francs, un bon de 200 francs sera offert.

Il reste maintenant aux Genevois de jouer le jeu en utilisant ces facilités pour soutenir activement les commerces de proximité. Mais l’appui aux acteurs économiques locaux ne passe pas que par la consommation du grand public. Les entreprises peuvent également contribuer à cet élan en travaillant avec d’autres consoeurs locales.

Outre la relance de la consommation, la formation professionnelle a besoin d’un solide coup de pouce. Il manque aujourd’hui 950 places d’apprentissage pour atteindre au mois d’août le même niveau que l’année dernière. Assurer une relève solide est capital, même si l’attention de multiples PME se porte actuellement sur leur survie. Pour ce faire, le canton a mis sur pied un programme qui comprend :

  • La prise en charge des trois premiers mois de salaire des apprentis par le canton.
  • Une prime de 3000 francs aux nouvelles entreprises formatrices.
  • La possibilité de faire démarrer les apprentissages jusqu’au 30 novembre.
  • Enfin le fait de favoriser les entreprises formatrices dans l’attribution de mandats cantonaux.

Lors d’une récente visite à l’Union Maraîchère de Genève, son directeur Xavier Patry nous confiait « avoir apprécié que la population apporte son soutien pendant les crises, mais qu’il lui fallait aussi faire vivre l’agriculture de proximité tout au long de l’année ». Cela en dit long sur la difficulté de fidéliser la population à l’intérêt commun. Mais la CCIG se veut positive : à force de ténacité, elle convaincra déjà ses Membres de montrer l’exemple.

 

1 commentaire

Max Schneidet
Posté le 06/07/2020
Nous serions disposés à engager une apprentie secrétaire et un ou une apprenti-e monteur électricien dans le domaine photovoltaïque.

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