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Un plan de sortie de crise encore timide

CCIG
Posté le 17/02/2021
Communiqués de presse

La CCIG a pris connaissance des propositions d’assouplissements mises en consultation ce jour par le Conseil fédéral. Elle note avec satisfaction que le phasage du déconfinement soumis par les associations économiques est repris avec, en particulier, la réouverture des commerces et les réunions en extérieur, bien que sous conditions. Elle regrette toutefois vivement que la réouverture des restaurants soit repoussée aux calendes grecques.

La CCIG regrette également que le Conseil fédéral n’ait pas évoqué la question du télétravail. L’obligation de télétravail aurait dû être transformée en recommandation. Le télétravail obligatoire se révèle en effet de plus en plus pesant pour les familles avec des enfants en bas âge ou pour les personnes seules. L’accès occasionnel aux bureaux et le retour dans les entreprises du personnel commercial et technique des entreprises manufacturières auraient dû être permis d’autant qu’il est démontré que les entreprises ne sont pas des lieux d’infection.

La CCIG salue le fait qu’une vision nationale – plutôt que régionale – prévale. Ainsi, il n’y aura pas de régimes différents entre cantons. « La situation qui a existé à l’automne dernier, avec des commerces fermés à Genève et ouverts dans le canton de Vaud, était un non-sens, dit Vincent Subilia directeur général de la CCIG, tant du point de la concurrence entre enseignes que de celui de la santé publique ». De même, le relèvement des crédits destinés à l’indemnisation des cas de rigueur est positif, mais il convient de ne pas perdre de vue qu’aides et indemnités ne compenseront jamais la perte de substance subie par les entreprises et ses effets sur l’emploi.

La reprise envisagée dans les domaines culturel et sportif est également à souligner, bien qu’elle demeure très timide.

Comme il lui en est donné la possibilité par la loi fédérale COVID-19, la CCIG répondra à la consultation ouverte ce jour.

1 commentaire

Nicholas Galtos
Posté le 17/02/2021
Excellent comments. One more thing please: Heineken had a 17% drop in sales in 2020 and dismissed 10% of their employees (8'000) people due to a 220 million euro loss and yet our government says that they will classify a "cas de rigeur" if the company has a 40% decrease in sales ! What kind of margins do they think that small businesses have ? With a 20 to 25% drop in sales most companies will register major losses NOT profits and yet there is no assistance. At 40% most companies are dead ! In fact Heineken, a giant, only survived because in 2019 tehy had a 2 billion euro profit. Let's see how politicians can survive with a 39% decrease in their salary.

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