Votations : un mauvais signal pour les entrepreneurs genevois
La Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) prend acte avec regret du rejet par le peuple de la réforme de l’imposition de l’outil de travail. Ce vote maintient un cadre fiscal qui pénalise lourdement les entrepreneurs genevois, fragilisant ainsi la compétitivité du canton face aux autres cantons suisses. Malgré les efforts de la CCIG et des milieux économiques pour expliquer la nécessité d’un allègement fiscal, les entrepreneurs genevois restent soumis à une imposition disproportionnée sur des valeurs non liquides, ce qui limite leurs capacités d’investissement et freine l’innovation. Genève demeure ainsi le canton avec l’imposition de l’outil de travail la plus élevée du pays, à 1%, et ce, sans abattement. Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, estime que : « ce rejet est une occasion manquée pour Genève de s’aligner sur les pratiques fiscales des autres cantons suisses. Malheureusement, nos entrepreneurs continueront de subir une imposition excessive qui freine leur développement et nuit à la compétitivité de notre économie. » Occasion manquée de moderniser la LPP La CCIG prend acte du rejet de la réforme du 2e pilier par le peuple suisse. Pour Vincent Subilia, « il s’agissait d’une réforme équilibrée qui aurait consolidé notre système des trois piliers, en permettant à un grand nombre de personnes d’être couvertes dans le cadre du 2e pilier ». Cette réforme sociale aurait été bénéfique pour les bas salaires, les personnes ayant plusieurs emplois et celles travaillant à temps partiel. Avec le statu quo, une grande partie des femmes continueront d’être désavantagées dans le cadre de la LPP. La CCIG attend désormais que le Conseil fédéral propose au plus vite de nouvelles pistes pour réformer le 2e pilier. Celles-ci devront tenir compte des nouveaux modes de travail et de l’évolution démographique. |
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