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Votations : Pour un vote responsable sur nos impôts, contre une réforme précipitée et risquée

CCIG
Posté le 13/05/2025
Opinions

L’initiative « J’y vis, j’y paie » repose sur un principe légitime : chacun devrait payer ses impôts dans la commune où il réside, et non dans celle où il travaille. Ce souci d’équité fiscale est compréhensible et largement partagé. Toutefois, appliquer cette réforme du jour au lendemain, sans période d’adaptation ni coordination entre les communes, serait une grave erreur.

C’est là que le contre-projet se distingue : il poursuit le même objectif de justice fiscale, mais en permettant une transition maîtrisée. Plutôt que d’imposer brutalement un changement qui déséquilibrerait les finances locales, il laisse aux communes le temps de s’entendre sur une péréquation intercommunale équitable avant d’appliquer ce nouveau principe tout en garantissant le fait que toute personne qui contribue financièrement à une commune pourra enfin voter sur ses impôts.

Un contre-projet qui renforce la démocratie et protège les finances communales

Aujourd’hui, de nombreux contribuables paient l’impôt communal dans une commune où ils ne résident pas, sans avoir leur mot à dire sur les taux d’imposition. Le contre-projet corrige cette incohérence en leur accordant un droit de vote sur la fiscalité locale par l’instauration du principe de l’imposition sur le lieu de domicile. C’est une avancée démocratique essentielle : les citoyens doivent pouvoir s’exprimer sur les décisions qui affectent directement leur portefeuille.

En parallèle, le contre-projet ne précipite pas un changement fiscal qui pourrait mettre en péril les communes. Il prévoit une phase de négociation entre elles afin de repenser la répartition des ressources et d’éviter qu’une minorité de communes ne se retrouve brutalement privée d’une part importante de ses revenus.

L’initiative, un risque pour l’équilibre communal

En revanche, l’initiative, en changeant immédiatement la logique actuelle de l’imposition, risque de créer un véritable choc budgétaire. De nombreuses communes qui financent aujourd’hui leurs services publics grâce à des recettes planifiées sur la base du système actuelle, verraient soudainement leurs revenus chuter sans alternative crédible pour compenser. Sans adaptation progressive, les conséquences pourraient être brutales : réduction des prestations, augmentation des impôts locaux ou creusement des inégalités entre communes riches et pauvres.

Un choix clair pour l’avenir de nos communes

Voter oui au contre-projet et non à l’initiative, c’est choisir une réforme réfléchie plutôt qu’un bouleversement précipité. Cela permettra une transition fiscale qui respecte à la fois la volonté des contribuables et les besoins financiers des communes.

Une fiscalité plus juste ne s’impose pas du jour au lendemain. Elle se construit avec intelligence, dialogue et responsabilité. C’est exactement ce que propose le contre-projet. (((2909))

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