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Finance, fiscalité et informatique: se poser les bonnes questions

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Posté le 14/05/2014
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Le 8 avril dernier, PricewaterhouseCoopers partageait avec les membres de la CCIG les résultats d’une étude menée auprès de 120 PME romandes sur leur perception des enjeux financiers, fiscaux et des systèmes d’information et l’influence que celle-ci exerce sur leurs décisions stratégiques.

 

Au chapitre des finances, si trois entreprises sur quatre n’ont pas de souci de trésorerie, elles sont néanmoins peu enthousiastes à l’idée d’acquérir de nouvelles sociétés pour se développer. Les raisons de cette prudence sont à chercher dans la conviction d’une majorité des entreprises qu’elles manquent d’outils pour évaluer l’acquisition potentielle ou, tout simplement, de moyens financiers.

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L’étude examine également le degré de dépendance financière et opérationnelle des entreprises vis-à-vis de leurs partenaires. Différents instruments existent mais ils sont souvent insuffisamment maîtrisés. « C’est le cas des ratios clés, tels que la rotation des débiteurs », dit Nicolas Biderbost, directeur Audit chez PwC Genève. « Calculer le ratio ne signifie pas encore que l’entreprise sait analyser la signification d’un écart par rapport à l’optimum, ni comment y remédier. »

 

Il apparaît également que les PME anticipent rarement l’impact des législations fiscales suisses et internationales. Le respect des réglementations et la manière de bénéficier de la meilleure optimisation fiscale suscitent une perplexité qui se répercute sur la nature de leurs activités et leur structure d’entreprise. « Des actes commerciaux apparemment anodins peuvent avoir de grandes répercussions », illustre François Burgat, directeur Fiscalité chez PwC Genève. « Ainsi, une entreprise suisse qui a donné des pouvoirs à une personne résidant à l’étranger de signer en son nom des contrats, peut se retrouver soumise à l’impôt à l’étranger et ce, rétroactivement. »

 

Plus de la moitié des entreprises interrogées estiment que l’environnement informatique et télécommunications (IT) génère un coût élevé. Les logiciels et les frais de consultants sont les deux domaines où une réduction des coûts est envisagée.

 

50 % des entreprises externalisent une part significative de leur IT. « Mais l’outsourcing n’est pas toujours la meilleure solution », prévient Antoine Wüthrich, directeur Risk Assurance chez PwC Genève. « En regard des coûts, il faut mettre, par exemple, le degré de confidentialité des données utilisées par l’entreprise. Et en cas d’externalisation, toujours inclure un droit d’audit et de surveillance dans les contrats ! », conclut-il.

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