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Cité de la musique, future ambassadrice de Genève ?

CCIG
Posté le 05/05/2021
Opinions

Le 29 avril dernier, les partisans de la Cité de la musique ont tenu une conférence de presse en vue de la votation du 13 juin prochain sur la Cité de la musique. Réunis au sein d’un Comité unitaire, partis politiques, fédérations économiques et professionnelles, acteurs de la culture genevoise et groupements citoyens ont joint leurs forces pour convaincre la population. A cette occasion, Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, s’est adressé aux représentants des médias et aux membres du Comité unitaire. Voici ses propos.

La CCIG a un grand plaisir à être associée à ce projet d’avenir, porteur d’un rayonnement majeur pour Genève, et de précieuses retombées économiques. La Cité de la musique sera à Genève ce que l’opéra de Sidney est à l’Australie. Elle représente non seulement un geste architectural fort, mais également un puissant levier économique, ainsi qu’une contribution sans précédent au rayonnement de la plus petite des grandes villes, comme la qualifie souvent Genève Tourisme.

Tel est le pari de ce projet plus indispensable que jamais en ces temps de crise économique sans précédent qui voit un généreux mécène stimuler notre tissu économique, à un double titre : d’abord par l’acte de bâtir – qui va en lui-même alimenter les entreprises du domaine – mais surtout par la mise à disposition d’un outil de travail qui participera de la vitalité de notre écosystème.

Songeons notamment à tous les acteurs de l’accueil qui incarnent l’esprit de Genève auquel nous sommes attachés (hôteliers, restaurateurs ou encore chauffeurs de taxi) et qui sont aujourd’hui sinistrés. Ils se réjouissent avec la CCIG que Genève se dote ainsi d’un nouvel argument promotionnel de premier plan. L’écosystème genevois est alimenté par sa diversité, mais il est marqué par un nombre sans équivalent de prestataires de services. C’est donc également un signe d’espoir que ce projet porte ici au sortir de ce long tunnel pandémique !

Faire battre ainsi la musique, c’est aussi faire battre le cœur de tous les commerçants, artisans et entrepreneurs que représente la Chambre de commerce, et qui ont plus besoin que jamais de cette respiration dynamique.

Enfin, la Cité de la musique sera érigée – dans le plus strict respect de l’environnement – au cœur de la Genève internationale dont on vient de célébrer le centenaire, et qui s’ancre dans l’ADN genevois. En tant que fondateur d’AGIR (Action pour la Genève internationale et son rayonnement), j’y vois une passerelle lumineuse entre ces deux mondes locaux et internationaux qui ne sont que deux faces de la même médaille : Genève, une ville qui se nourrit de son ouverture au monde, et dont la Cité de la musique sera le symbole le plus évident.

Le rayonnement ne se décrète pas, il se construit, au propre comme au figuré, avec détermination et conviction. La Cité de la Musique en sera le meilleur ambassadeur.

 

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